samedi 4 avril 2015
"Monsieur Optimiste" d'Alain Berenboom
Synopsis
À la mort de mes parents, j'ai décidé de ranger, non sans réticence, les archives familiales empilées depuis des lustres dans une armoire. Je redoutais ce travail fastidieux, tant j'étais persuadé que la vie de mon père, un petit pharmacien de quartier, était «sans histoires». Or, au fil des découvertes, papiers, lettres, documents administratifs, j'ai découvert le portrait d'un Don Quichotte original et aventureux qui, sous divers patronymes, a vécu plusieurs vies avec l'indéfectible optimisme des vrais héros. Venu de Pologne étudier à Liège, sans connaître un mot de français, Monsieur Optimiste a été rattrapé par la guerre, en plein voyage de noces à Boulogne-sur-Mer... sous les bombardements. Il s'est lié d'amitié avec un Allemand qui s'est révélé espion du IIIe Reich, il a été pisté après-guerre pour activisme communiste par la Sûreté de l'État. Mécréant mais lecteur assidu de la Bible, infatigable discoureur, sauveur de pigeons, magicien dont les potions soignent tout ce qui désespère la médecine : voilà quelques-unes des facettes de Monsieur Optimiste que révèlent les lettres, documents officiels et billets entassés pêle-mêle dans les cartons et qui m'ont permis de reconstituer le puzzle de sa vie. À travers ce récit, tantôt burlesque, tantôt poignant et nostalgique, inspiré de la vie de mon père, c'est l'histoire du XXe siècle qui se dessine en filigranes mais c'est surtout pour moi une façon de tendre la main à mes origines et de cerner ma propre identité. Comment deux immigrés de l'Est ont fabriqué un Belge «pur jus»...
Quelques mots sur l'auteur
Né à Bruxelles d’un père venu d’une petite ville près de Varsovie en Pologne et d’une mère née à Vilno lorsque la ville était russe (actuellement Vilnius), Alain Berenboom est devenu un écrivain belge de langue française !
Sa culture cosmopolite explique sans doute que son œuvre romanesque promène le lecteur tout au long de la planète, même si ses héros (pour être juste des anti-héros souvent ambitieux mais qui n’ont pas les moyens de leurs aspirations) ont bien des traits dominants de l’art belge : l’auto-dérision, une soif de panache et de folie mêlée à une modestie excessive et un amour de la vie et de la sensualité.
Mon avis
J’ai lu ce livre pour un club de lecture. Il s’agit du Prix Rossel.
Histoire : Un homme veut connaître plus son père décédé, un immigré juif polonais. Il va alors découvrir à sa grande surprise plein de choses qu’il ne connaissait pas de lui.
Le livre, facile à lire, comporte de petits chapitres, quelques illustrations. C’est intéressant car il aborde des sujets comme la relation père-fils, la famille, la 2ème guerre mondiale. Ce que j’ai préféré ce sont les lettres qui sont touchantes. D’ailleurs, j’aurai aimé que tout le roman apporte cette même émotion.
J’ai donc moyennement aimé ce livre.
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